Ferme Ecole

Les travaux de la ferme école ont démarré. L’avancement de ces travaux motive les villageois en leur montrant que les choses bougent.

Ca commence à pousser.

On se forme en biopesticides.

Et on récolte.

 

La Commune d’Anhée collabore directement avec les membres de l’Asbl IEDD Belgique pour la gestion du projet. Cette Asbl Belge est en lien direct avec son homologue au Burkina, l’Asbl IEDD Burkina Faso qui gère et coordonne le projet de ferme école agro écologique sur place.

Outre les échanges de mails et appels réguliers avec les membres de l’association belge, Monsieur Eric Tondé, le coordinateur du projet au village de Koulgorin nous a transmis le rapport d’activité pour ce premier semestre dans lequel il fait état de l’avancée du projet sur place :

« Introduction 

 

Dans le cadre du projet promouvoir l’agroécologie pour un développement durable avec IEDD pour l’année 2018 les activités ont  débuté tardivement pour le premier trimestre mais néanmoins quelques réalisations ont été faites.

Comme toute activité commence par la concrétisation des actions terrains surtout en agroécologie. Nous  avions prévu pour le lancement du projet l’acquisition d’un terrain qui servirait d’un centre, une ferme  école pour les bénéficiaires.

Les principales réalisations

 Les détails sur la réalisation des activités se présentent comme suit :

 

  • Comme activité réalisée nous avons la clôture à travers les achats de grillages, de poteaux et de fil. Le grillage a été installé avec la participation des paysans, ce fut un succès ! Le grillage a permis de clôturer un terrain d’une superficie totale de 3 hectares.

 

  • Pour la construction d’enclos pour les animaux, l’activité est en cours de réalisation nous avons eu un retard à ce niveau dû au financement qui  sans doute nous a obligé à changer de matériaux de construction. Les briques en banco ont été changées par des briques locales taillées plus dures et plus durables qui s’explique par l’annonce de la saison pluvieuse qui détruisait déjà les briques confectionnées. Il y’a également la question de la valorisation du site par des infrastructures en matériaux définitifs. 

 

  • L’achat des animaux est en cours compte tenu du fait que l’enclos est en construction. Des contacts ont été pris avec d’éventuels propriétaires afin d’identifier les animaux et préparer leur livraison.
  • Pour un déplacement facile et idéal dans un contexte agro-écologique, deux vélos ont été achetés ainsi que deux charrettes et un âne. Quant à l’acquisition de l’âne, le nombre s’est limité du fait de l’insuffisance des fonds alloués à leur acquisition, donc nous avons juste payé un âne.

 

  • Le mobilier de bureau (vidéo retro projecteur, l’imprimante et tissu de protection) ont été aussi acquis afin de faciliter la mise en œuvre des activités.
  • Comme pour le moment les dortoirs sont en construction nous ne pouvons pas attendre la finition pour organiser une formations donc pour ce faire la formation des paysans bénéficiaires qui sont du village et qui sont proches du site a été planifiée avec eux pour se tenir dans les plus brefs délais.
  • La Journée porte ouverte a été négocié avec la mairie qui a donné son accord et également concernant la disponibilité de la salle de la mairie pour la journée mais madame la Maire n’étant pas disponible pour l’instant demande à pouvoir assister à cette journée et serait réalisé dans un bref délai.

 

Conclusion

Nous  pourrions dire que le premier trimestre a été effectif et très bien avancé pour un début de projet vu l’engagement des paysans et leur engouement porté pour l’agro écologie. »

En Belgique, les activités en appui au projet ont, elles aussi, commencé après une réunion qui s’est tenue le 22 mars 2018 dans les locaux de l’administration communale en présence des personnes qui avaient manifesté leur intérêt pour ce projet.

Durant ce premier semestre, la « reinathèque » située sur le territoire de la Commune a ouvert ses portes dans le cadre de la semaine de l’abeille et nous avons, en collaboration avec les Asbl IEDD, présenté les ruches kenyanes utilisées au Burkina Faso en comparaison avec les ruches utilisées en Belgique. Nous avons également pu faire goûter du miel burkinabé.